Cette deuxième édition de la Quinzaine du Japon à Albi s’ancre dans l’amitié franco-japonaise et surtout dans les liens fraternels qui unissent la Cité épiscopale et la Pays du soleil levant depuis les explorations du navigateur Lapérouse et l’influence des estampes sur la peinture de Toulouse-Lautrec. Le Lycée Sainte-Cécile a souhaité investir pleinement cet événement et de nombreux projets, initiés par la documentaliste ont pu être mis en place grâce à l’investissement des élèves, des enseignants et de la Direction.
Ainsi, les secondes et premières ont réalisé en cours d’animation avec leurs enseignantes de matières professionnelles des origamis, éventails, peintures sur toile, suspensions, cerisiers et carpes qui ont magnifiquement décoré le Centre de Documentation, tout comme les Kokedamas, œuvres d’art végétales au style épuré et poétique.
Dans ce même CDI vert, une initiation à des jeux de société tels que Matcha, Hanafuda, Hanabi, et Ohanami ou au Kendama, jeu d’adresse également nommé « bilboquet japonais » a été organisée, parallèlement à un double concours de dessins mangas, en collaboration avec l’enseignante d’Arts plastiques, et d’Haïkus, petits poèmes célébrant l’évanescence des choses et les émotions suscitées, avec l’enseignante de Lettres du Lycée professionnel.
Afin de compléter la découverte de la culture nippone, des internes enthousiastes sont allés au cinéma voir le dernier film du célèbre réalisateur japonais, Hayao Miyazaki, « Le garçon et le héron ». Par ailleurs, quelques étudiants chanceux ont pu assister à la cérémonie-atelier du thé à l’hôtel de ville et apprécier ce rituel traditionnel si codifié.
En EPS, une séance au Dojo sur les Arts martiaux a mis l’accent sur les salutations et la notion de respect, valeur essentielle au Japon.
Tout le lycée, self inclus, où un menu spécial composé de soupe miso, wok de poulet carottes sauce soja et riz au lait coco/mangue a été concocté, s’est mis à l’heure japonaise.
En clôture de cette quinzaine très riche une séance de calligraphie menée par Noriko Higushia a récompensé les jeunes les plus investis, qui sont repartis enchantés avec leur prénom écrit en japonais.
Vivement l’année prochaine pour une nouvelle édition encore plus riche avec peut-être un atelier sushis ou la création d’un jardin japonais ?
